jeudi 19 mai 2011

LA PALME D'OR DU COURAGE

LA PALME D’OR DU COURAGE

Avec Les ballets écarlates, Jean-pierre Mocky s’attaque à l’un des sujets les plus douloureux de notre société : la pédophilie.

Si le cinéaste a déjà traité ce thème (Noir Comme Le Souvenir et Le Témoin),il l’aborde ici de manière abrupte et violente. Entre militantisme forcené et dénonciation agressive, Les ballets écarlates s’impose comme le film le plus éprouvant jamais réalisé par Mocky.

Dès les premières minutes, il dévoile ses intentions : des enfants de 7 à 10 ans, réunis dans une belle et immense demeure, se dénudent et rejoignent un salon où les attendent des notables pervers et obscènes. Le ton est donné.

Jean-pierre Mocky filme la scène avec toute la froideur et la cruauté qu’exige un tel sujet. A l’origine du scénario, l’enlèvement de la petite fille d’un journaliste de France Info. Libérée trois jours plus tard, la fillette traumatisée n’a pas prononcé un mot depuis des mois. « La presse s’empare de ces crimes, mais elle parle moins des jeunes victimes de rapt qui reviennent à la maison », explique le réalisateur.

D’où l’intrigue des ballets écarlates. Celle de cette mère qui voit débarquer chez elle un enfant échappé du réseau pédophile et qui décide de faire justice elle-même.
Avec Les Ballets écarlates,Mocky se montre radical et sans compromis.

PS : POUR TOUS CEUX QUI TENTENT DE DETOURNER LA VERITE

LES RESEAUX DE L’HORREUR :
LE FICHIER DE LA HONTE :

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